الأحد، 11 أكتوبر 2009

Accusé de soutenir les fangs Mba Obame & Eyeghé Ndong, le Général Ntumpa a été arrêté

Le général de brigade Jean-Philippe Ntumpa Lebani a été arrêté le 9 septembre 2009 et est maintenu au secret depuis cette date. Selon nos informations, cet ancien chef d'état-major particulier adjoint du défunt président Omar Bongo Ondimba et Commandant en chef en second de la Garde Républicaine - appelée autrefois la Garde Présidentielle, composée à plus de 90% des ressortissants de l'ethnie du défunt Omar Bongo.

Le général de brigade Jean-Philippe Ntumpa Lebani a été arrêté le 9 septembre 2009 et est maintenu au secret depuis cette date. Selon nos informations, cet ancien chef d'état-major particulier adjoint du défunt président Omar Bongo Ondimba et Commandant en chef en second de la Garde Républicaine - appelée autrefois la Garde Présidentielle, composée à plus de 90% des ressortissants de l'ethnie du défunt Omar Bongo - est accusé d'avoir fomenté un « coup d'Etat », contre Ali Ben Bongo Ondimba. Des hautes personnalités administratives et militaires du Haut Ogooué, la région natale du défunt président, lui reprocheraient de soutenir les FANG (...) qu’il serait de connivence avec André MBA OBAME et Jean EYEGHE NDONG, en vue de l’élimination physique d’ALI BONGO ONDIMBA, selon le procès verbal du conseil de famille du général Ntumpa Lébani (voir pièces ci dessous).


D'après les bribes d'informations qui ont pu transpirer ça et là; le « de coup de force » devrait avoir lieu lors de la rencontre de foot ball Gabon-Cameroun à Libreville, le 5 septembre 2009. « L’objectif était de "neutraliser" Ali Ben Bongo Ondimba, président fraîchement élu du Gabon, en mettant le grappin sur lui, quand "il sera au stade" », détaille un officier supérieur des renseignements gabonais qui a préfèré garder l’anonymat. Ce dernier relate : « à chaque réunion péparative des "comploteurs" : les participants recevaient, au sortir de ces messes basses une enveloppe contenant la somme de 500 000 FCFA...»


Évidemment, comme en pareilles circonstances, des informations auraient filtrées et les limiers de l’ex CEDOC (police politique) et du B2 (renseignements militaires) étaient sur le filon et la manœuvre a été éventée.


Il se raconte avec insistance, dans les milieux autorisés du pays et dans certaines chancelleries occidentales à libreville, que les présumés auteurs seraient pour la plupart des militaires originaires de la province du Haut Ogooué, région natale du défunt président Omar Bongo Ondimba, issus en majorité de la ville de Ngouoni.


La majorité de ces hommes se retrouverait dans l’association « Nkere Mpugu », chapeautée par le général Firmin Ngari alias Idriss (neveu du défunt chef de l’Etat) dont les relations avec son cousin Ali Bongo Ondimba ne sont pas au beau fixe, et font couler beaucoup d'encre dans la famille.


Pour votre gouverne ; l’association « Nkere Mpugu », était à l’origine un lieu de rencontre où de nombreux officiers et autres agents des « services », majoritairement issus du Haut Ogooué y cultivaient la « fraternité » et la « fidèlité » au défunt président Bongo Ondimba, ce dernier n’étant plus de ce monde, que va-t-elle devenir ? Cependant, ces militaires ont été mis aux arrêts et internés dans les différentes gêoles des services de défense et de sécurité de la capitale. Les enquêteurs, appliquant contre leurs frères d’armes des techniques d’interrogation vieilles comme la « barbouzerie », les langues seraient entrain de se délier.

Et les jours prochains vont éclairer plus d'un. Rivalités entre les différents services de renseignements ou non ? Veut on écarter de l’appareil sécuritaire du "palais" voire pays les ressortissants de Ngouoni pour les remplacer par ceux d’Akiéni et d'autres contrées ? Révolution de palais ? Réglements de comptes familiaux ? Autant de questions que se posent les observateurs avertis du microcosme politique gabonais.

L'affaire ne fait que commencer et si l'enquête en cours va à son terme, elle indisposera plus d'un au sein des égéries républicaines.

Le général de brigade Jean Philippe Ntumpa Lebani, matricule solde 021460 F, ancien attaché militaire à l’ambassade du Gabon à Paris, ancien chef d'état-major particulier adjoint du défunt président Omar Bongo Ondimba et Commandant en chef en second de la Garde Républicaine avait été nommé Secrétaire général du Conseil national de sécurité (CNS) par décret du président de la République le 1er décembre 2008. Il avait remplacé à ce poste le général de gendarmerie Samuel Mbaye qui pilotait cette structure depuis 1991.

Le général de brigade Jean Philippe Ntumpa Lebani (à gauche) et le général de gendarmerie Samuel Mbaye (à droite), lors de leur passation de service, il y a quelques mois. Leur regard en dit long sur l'état de leurs relations... Pour information, le général Samuel Mbaye a été le premier à avoir occupé la tête du Conseil national de sécurité (CNS).

Le Conseil national de sécurité (CNS)

Le Conseil national de sécurité (CNS) a été créée le 7 avril 1999 par décret du président de la République, le Conseil national de sécurité assiste le Chef de l'Etat, chef suprême des armées et le premier ministre, chef du gouvernement dans l'élaboration, la coordination et la mise en oeuvre de la politique de sécurité intérieure et extérieure du Gabon. Il assure aussi la coordination des services chargés de la mise en oeuvre de la politique de sécurité intérieur et extérieur du Gabon et organise les actions de communication jugées nécessaires en matière de sécurité sur toute l'étendue du territoire national.

Le clan s’agite, la famille s’inquiète

Son conseil de famille (Jean Jacquelin Lebany, Madeleine Ossima, Jean-Pierre Otsoukakara et Antoinette Mpassi) vient d'adresser une lettre aux plus hauts responsables gabonais ainsi qu'aux ambassadeurs de France, des Etats-Unis et au représentant de l'Union européenne expliquant que leur parent, le général Ntumpa Lebani, était victime d'une "cabale" d'officiers supérieurs qu'ils citent nommément (Général SAMUEL MBAYE, Général GREGOIRE NKOUNA, Commandants ANDIMI et MVOU, le Capitaine OLIGUI ainsi que le Docteur ANDJEMBE).

Dans cette lettre, sa famille précise que le général a été "transféré au B2, à la contre-ingérence de Belle vue II, tous ses téléphones portables lui ont été arrachés, son salaire a été coupé et aucune visite n'est plus possible". Sa famille dit craindre pour sa vie.

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